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Champigny, le 24 juin 2006

LETTRE AUX ADHERENTS N °12

FAITS MARQUANTS DU PREMIER SEMESTRE 2006

1.    MALGRE LE MAUVAIS TEMPS, LA RANDONNEE DE PRINTEMPS A EU LIEU LE 8 MAI

Comme chaque année, l’ACEP a emmené les marcheurs amoureux de la nature dans sa balade de Printemps. Les thèmes de la promenade ont porté sur le monde des mares des bois et sur la question du moment dans le monde de l’archéologie sénonaise : « Et si les polissoirs, abondant dans nos bois, n’étaient pas des polissoirs…. ».  Cette édition 2006 était placée sous la conduite de Pierre Glaizal,  archéologue auteur de nombreux ouvrages sur les mégalithes de la région et de Jean-Paul Brulé, botaniste dont la passion pour l’orchidée  de nos climats est sans limite. Une accompagnatrice non souhaitée, la pluie, s’est imposée sur nos premiers pas, décourageant de nombreux amis à se lancer dans l’aventure. Bien vite, elle nous abandonna, laissant place à un soleil tout propice à une belle balade. La journée, entraînant plus de quarante participants, fut belle et riche tant dans ses apports de connaissances que sur l’esprit qui l’anima. Il n’en reste pas moins que nous n’avons pas la réponse à notre question.  Il conviendra de reprendre l’étude l’année suivante. Quant au monde des mares, chacun aura pu comprendre combien ce monde est fragile, même s’il s’est enrichi d’une jeune couleuvre à collier et  d’une magnifique femelle crapaud bufo bufo.

Rendez-vous est déjà pris pour l’édition 2007, à l’avance nous vous y convions.

2.    Mise en conformité de la décharge : REUNION DE LA CLIS DE MAI

            Une nouvelle réunion de la Commission Locale d’Information  et de Surveillance du centre technique d’enfouissement des déchets de Champigny (CLIS) s’est tenue le 9 mai sous la présidence de Monsieur le Sous Préfet de l’arrondissement de SENS en la mairie de Champigny. L’ACEP, membre de cette Commission, était présente.

Lors  de cette réunion la  société exploitante a longuement exposé ses efforts de rationalisation de l’exploitation dans l’application stricte des normes en vigueur. Il est à noter que ses efforts sont réels et conséquents. Cependant, nous avons, par la mise en communication du dernier constat d’huissier, démontré  que beaucoup restait à faire. Sur cet aspect des choses, la clinique Ker Yonnec, mitoyenne de la décharge, vient d’obtenir le 15 juin un arrêt de la Cour d’Appel de Lyon condamnant la société exploitante pour enfouissement illégal de déchets non ultimes ; la Cour se prononce aussi pour la mise en place d’une procédure efficace de refus sur le site des déchets non traités.

Sur les engagements pris formellement par l’exploitant à la demande de l’ACEP lors de la CLIS de 2005, nous avons noté la mise en place de la torchère de brûlage des gaz de décomposition. Cet aménagement est susceptible de réduire les nuisances olfactives, malheureusement en partie seulement. Les ordures fraîches ne sont pas concernées par ce dispositif, d’où notre demande d’en réduire la surface de façon conséquente et de procéder au recouvrement en fin de semaine. Le portique de détection des matières radioactives est en place avec un ensemble de procédures qui devrait nous garantir son efficacité.

Il était constaté chaque année un dépassement du tonnage enfoui sans contrepartie financière pour la commune. Un récapitulatif a été présenté par l’ACEP. Il fait état d’un dépassement sur les quatre dernières années de 6000T, soit un chiffre d’affaire pour la société exploitante de 420 000€ et un manque à gagner pour la commune de 20 000€. On peut espérer que la municipalité s’engagera dans ce recouvrement sans faillir.

3.    SAUVEGARDE DE L’EGLISE SAINT-MARTIN : FIN DE LA 1ère TRANCHE

Avec la fin de la première tranche de travaux de restauration de l'église , l'ACEP voit enfin récompensés ses efforts à presser la municipalité d'assumer son devoir de remise en état de l'église Saint Martin, élément principal du patrimoine communal, au centre du village.

On se rappelle que, dès sa création, l’ACEP alertait sur l’état de l’église et constatait que :

 « DEPUIS AU MOINS 10 ANS, LA COMMUNE N’ENTRETIENT PAS L’EGLISE COMME ELLE LE DEVRAIT.
DEPUIS LA TEMPETE DE 1999, PLUS DE DEUX ANS D’ERRANCE.  EN 2000 ET  2001, IL A BEAUCOUP PLU DANS L’EGLISE SAINT‑MARTIN … DEBUT 2002, LES TRAVAUX N’ONT TOUJOURS PAS COMMENCE !
 »

En mars 2002, nous contactions le Président du Conseil Général, le Député,  la Préfète, l’Abbé PLATER et la Conservation Régionale des Monuments Historiques en leur transmettant un courrier décisif adressé par l’Association au maire de Champigny.

Le samedi 15 avril 2006 tous les habitants de Champigny fêtaient la fin de la restauration du clocher commencée depuis le 13 sept.2004, date de l’arrêté du maire fermant l’église pour la durée des travaux.

 
La pose du coq au sommet de la croix coiffant le toit du clocher fut un moment émouvant, intensifié par la présence d'un duo instrumental violoncelle et accordéon qui, après avoir joué dans l'église avant les explications de l'architecte sur les travaux passés et futurs, se déplaça pour d'autres airs au pied de la rue de la Croix Brossée, pendant la pose du coq.

         Samedi 23 et dimanche 24 septembre 2006

l’ACEP vous proposera une exposition dont le thème sera cette année

« Le centenaire de la loi sur la laïcité dans l’Yonne »

Réservez d’ores et déjà cette date pour une visite de l’exposition !

Participez aussi au concours photos « Caves et Tonneaux »

Nous vous y attendrons nombreux !

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